Smart bike : 4 critères spécifiques au vélo électrique
Le smart bike, également appelé vélo électrique connecté, est un nouveau moyen de transport qui change la donne, que ce soit pour les déplacements quotidiens en ville ou pour une utilisation plus sportive. Il est conçu pour offrir à l’utilisateur une expérience de conduite personnalisée, mais encore faut-il bien le choisir. De nombreux modèles sont disponibles sur le marché et chacun peut trouver ce qui lui convient. Pour choisir un vélo électrique connecté, il convient de prêter attention à certaines caractéristiques techniques.
Bien évidemment, pour le vélo électrique comme pour le vélo classique, il est important de bien choisir l’ensemble d’origine, c’est-à-dire les composants majeurs tels que le cadre, la fourche, le guidon, le pédalier et les roues. Ici, nous parlerons principalement des spécificités du vélo électrique et des bases à prendre en compte pour choisir un VAE adapté. Batterie, moteur, mode d’assistance et type de freins, nous vous guidons.
Premier critère : la batterie du vélo électrique
On peut considérer la batterie comme étant l’élément principal du smart bike, comme sur tout vélo électrique. D’autant plus que lorsque l’on cherche à acheter un vélo électrique, on s’intéresse en grande partie à son autonomie. En ce qui concerne la batterie, on retient surtout deux caractéristiques techniques, qui sont :
- le type de batterie : on trouve aujourd’hui des batteries au lithium-ion plutôt que des batteries au plomb ou au nickel ;
- la performance de la batterie : la capacité de la batterie s’exprime en wattheure (Wh) et doit se situer entre 300 et 600 Wh pour un VAE. La performance peut également être exprimée avant les volts (V) et les ampères-heures (Ah). Les volts représentent le tonus de l’assistance et les ampères-heures représentent l’autonomie. Plus le chiffre est important, plus la batterie est performante. Par exemple, il est possible de rouler environ 30 km avec une batterie de 36 V et 8 Ah, contre 80 km avec une batterie de 15 Ah.
En ce qui concerne le fabricant, il est conseillé de rester sur des grandes marques, pour être sûr de la fiabilité. Cette batterie peut être placée à plusieurs endroits sur le vélo : à l’avant ou à l’arrière du tube de selle, au niveau du porte-bagage ou au niveau du cadre. Il est important de vérifier que la batterie peut être enlevée et remise en place facilement, puisque c’est un geste que l’utilisateur devra effectuer régulièrement.
Attention, le chargement grâce au pédalage est un mythe. La batterie doit être rechargée sur une prise de courant basique.
Deuxième critère : le moteur du vélo électrique
Le moteur est, lui aussi, un élément essentiel du smart bike.
Rôle et fonctionnement du moteur du vélo électrique
Le moteur est un organe majeur du smart bike et de tout vélo électrique : il représente donc un critère majeur lors du choix du vélo. Le moteur est là pour aider le cycliste à pédaler afin que ce dernier n’ait pas trop d’effort à fournir. C’est alors le moteur du VAE qui fournit l’assistance. Il s’active après le premier tour de pédale. Il peut être placé au niveau du pédalier, de la roue avant ou de la roue arrière.
Puissance et couple moteur du vélo électrique
Lorsque l’on parle de la capacité du moteur, on différencie deux choses : la puissance et le couple moteur. La puissance du moteur s’exprime en Watt (W). Plus celle-ci est élevée, plus grande est la capacité du moteur à soutenir des charges lourdes. Le couple du moteur s’exprime en Newton/Mètre (Nm). Il correspond à la réaction du moteur lorsque l’utilisateur appuie sur la pédale. En d’autres termes, plus le couple est élevé, plus le smart bike aura de facilité à démarrer. Un smart bike n’a pas besoin d’un moteur capable de passer de 0 à 6 000 tours/minute, mais assez pour pouvoir bénéficier de démarrages et de reprises efficaces.
Réglementations concernant le moteur du vélo électrique
Il existe bien sûr des réglementations en ce qui concerne le moteur d’un vélo électrique. Selon le décret n° 2015-1084 du 27 août 2015 relatif à la compatibilité électromagnétique des équipements électriques et électroniques, le moteur doit être compatible sur le plan électromagnétique. En outre, un smart bike doit être doté d’un moteur de 250 W maximum pour ne pas être considéré comme un cyclomoteur, et il doit obligatoirement être bridé à la vitesse de 25 km/h. S’il dépasse cette vitesse, l’assistance se coupe automatiquement, peu importe le moteur.
Troisième critère : les modes d’assistance du vélo électrique
Il est important d’évaluer le système d’assistance électrique. C’est un point essentiel sur lequel se pencher lorsque l’on souhaite faire l’achat d’un vélo électrique connecté. Le smart bike propose généralement plusieurs modes d’assistance électrique que l’utilisateur peut gérer à partir de son application mobile ou sur l’écran de contrôle. On retrouve notamment :
- le mode d’assistance accélération maximale, qui permet de déployer toute la puissance dès le premier coup de pédale et d’arriver à une vitesse de 25 km/h avec une seule impulsion. C’est un mode idéal pour la circulation en ville, entre autres ;
- l’assistance progressive, qui offre une assistance mesurée. Grâce à un capteur de force, le vélo fournit l’assistance selon l’effort consenti. Le cycliste est donc surtout assisté lorsque l’effort doit être plus important, comme dans les montées. Il lui permet de ne pas trop forcer et de ne pas trop se fatiguer ;
- le mode d’assistance éco, qui est conçu pour maximiser l’autonomie de la batterie du vélo en régulant l’assistance.
Même si plus rares, certains vélos électriques proposent un mode permettant de rouler sans assistance électrique, ce qui peut être intéressant pour certains utilisateurs.
Quatrième critère : les freins du vélo électrique
Les freins dont est équipé un smart bike sont extrêmement importants, puisque l’on parle d’un véhicule pouvant aller jusqu’à 25 km/h et a rarement un poids en dessous de 25 kg. Les freins d’un vélo électrique doivent naturellement être plus résistants que ceux d’un vélo classique.
Il existe plusieurs types de freins. Parmi les freins à patins, on retrouve :
- les freins à étrier : on les retrouve principalement sur les vieux vélos et les vélos de course ;
- les freins à cantilever : la plupart des freins sont des freins V-Brakes. Ils sont les freins de référence ;
- les freins hydrauliques : ce sont les plus rares et les plus onéreux, mais ils offrent un confort à ne pas négliger, puisqu’ils demandent une plus petite pression qu’un système à câbles. Cependant, ces freins demandent d’autant plus d’entretien, parce que le circuit doit être purgé tous les ans.
On peut reprocher aux freins à patins une perte d’adhérence par mauvais temps. Le prix des freins à disque est plus important que celui des freins à patins, mais ils sont plus résistants au mauvais temps. De bons freins sont des freins robustes pouvant arrêter le vélo à tout moment, sans mouvement brusque. Les freins idéaux dépendent des habitudes de chacun, il peut donc être intéressant de tester plusieurs systèmes afin de trouver celui qui convient le mieux.
Nous vous recommandons ces autres pages :
- Smart bike : écran ou application pour smartphone ?
- Choisir la fonction antivol d’un vélo électrique connecté
- Smart bike : opter pour la simplicité d’un modèle intuitif
- Les fonctionnalités utiles du vélo électrique connecté
- Choisir un smart bike selon le profil de l’utilisateur
- Choisir un vélo électrique connecté selon son utilisation