Les solutions de mobilité urbaine les plus pratiques
Vous habitez en ville et face à la mobilité urbaine multimodale, vous ne savez guère quelle solution choisir. Les possibilités sont en effet nombreuses ; néanmoins, à chacun son mode de transport idéal.
Voiture, deux roues motorisés, transports en commun, vélos, VAE, trottinettes, modèles électriques, les options de déplacements sont multiples. D’après l’INSEE, en 2019, 70 % des salariés français utilisaient la voiture comme mode de déplacement quotidien. Seulement 16 % préféraient les transports en commun, 7 % la marche et les 4 % restants se rendaient au travail à vélo. Attention, les kilomètres entre le point de départ et le point d’arrivée ne justifient pas l’utilisation d’un véhicule personnel. Et pour cause, 58 % des actifs privilégient les déplacements en voiture, et ce, même lorsque la distance est moindre. Aujourd’hui, les habitudes évoluent. Les Français mettent un point d’honneur à limiter les trajets en voiture. En comparant les différentes solutions de mobilité urbaine et dans un souci de limiter l’impact environnemental des transports thermiques, découvrez quelles solutions de mobilité urbaine préférer.
Les transports en commun
Devant la nécessité de parcourir de longues distances et d’abandonner l’usage de véhicule individuel, les transports en commun apparaissent comme l’option idéale.
Privilégier les déplacements en transport en commun présente de multiples avantages. En effet, posséder un abonnement de transport mensuel ou annuel est gage d’économies. De surcroît, les entreprises reversent 50 % du prix de l’abonnement aux salariés. Outre l’aspect économique, opter pour ce moyen de transport réduit les émissions de gaz à effet de serre causées par les déplacements en véhicules individuels.
Les moyens de mobilité collectifs permettent de s’adonner à de multiples activités. Lecture, prise de rendez-vous, travail sur ordinateur, révisions, le temps passé dans le train, le RER, le bus, le TRAM ou le métro peut être utilisé à bon escient. En d’autres termes, ce mode de locomotion rime avec gain de temps, économies et protection de l’environnement.
Cependant, comme tout mode de mobilité urbaine, les transports en commun déplaisent à certains pour les raisons suivantes :
- certains lieux sont mal desservis ;
- difficulté de se rendre d’un point A à un point B sans utiliser un mode de déplacement complémentaire (marche, trottinette, etc.) ;
- perturbations fréquentes (retards, incidents, grèves, etc.) ;
- transports souvent saturés en heure en pointe.
Les modes de mobilité douce
La marche
En matière d’écologie et de gratuité, la marche se place en haut du podium. Malgré cela, nombre de Français privilégient constamment les déplacements en voiture. Pourquoi préférer l’usage de cette dernière lorsque parcourir une distance inférieure à 5 km à pied offre de multiples avantages ?
À la fois saine et économique, la marche convient parfaitement aux petits trajets. Recommandé par l’OMS, ce mode de déplacement réduit les risques liés à la sédentarité (diabète, cholestérol, etc.). Aujourd’hui, des applications récompensent les utilisateurs qui privilégient couramment la marche. Les kilomètres parcourus équivalent à des points convertibles en euros. Une fois un certain nombre de kilomètres atteint, les utilisateurs ont la possibilité de retirer leur gain.
De plus, préférer la marche lorsque la distance le permet, fluidifie le réseau routier. Entre bienfaits sur la santé et économies, la marche doit se substituer à la voiture autant que faire se peut.
Le vélo : classique, électrique ou connecté
Véritables alliés des citadins, les vélos s’installent en ville de façon croissante. Mode de déplacement actif et pratique, le vélo est un parfait moyen de se mouvoir.
Grâce développement de multiples aménagements urbains, les villes encouragent les modes de déplacement dits de mobilité douce. De fait, le vélo est l’alternative idéale pour échapper aux embouteillages et d’éviter les problèmes liés au stationnement.
De plus, l’évolution du vélo en modèle électrique favorise davantage l’utilisation de ce mode de locomotion. Et pour cause, dotés d’une assistance électrique, les VAE réclament moins d’efforts et permettent donc de parcourir de longues distances sans souffrir. Ainsi, nombreuses sont les personnes qui préfèrent désormais l’usage du vélo à la fréquentation du métro, du tram ou du bus.
Les vélos en libre-service, présents dans les grandes villes et leur périphérie, offrent la possibilité d’utiliser quotidiennement ce moyen de déplacement, sans être pour autant contraint d’acquérir un engin personnel. Ainsi, nul besoin de posséder une cave ou d’être contraint de stocker un vélo en appartement.
Trottinette, skate, roller, hoverboard et gyroroue
Tout comme le vélo, ces modes de locomotion procurent une certaine liberté. En effet, les utilisateurs ne sont plus concernés par les odeurs, les nuisances et le stress engendrés par les transports en commun.
Impossible d’être passé à côté de l’omniprésence des trottinettes en zone urbaine. Depuis de nombreuses années, les modèles classiques font partie intégrante du paysage. Rapides, légères et pliables, elles permettent de se déplacer avec facilité. Ces dernières, idéales pour les courts trajets, complètent parfaitement les offres de mobilité urbaine diverses.
Engin de déplacement personnel ou usage en libre-service, les trottinettes se déclinent aujourd’hui en modèles électriques. Tout comme le roller, le skate, l’hoverboard ou encore la gyroroue, celles-ci présentent de nombreux avantages.
À noter que l’existence des pistes cyclables garantit la sécurité des usagers. Toutefois, il incombe à ces derniers de se renseigner, et de respecter le Code de la route destiné à l’utilisation de ces nouveaux moyens de transport.
L’autopartage et le covoiturage
Lorsque remplacer la voiture présente une contrainte, il est alors conseillé de préférer des modes de locomotion moins polluants.
Disponible en libre-service, ce service permet de limiter l’achat de véhicule personnel et réduit les contraintes liées à la nécessité de garer, d’assurer et d’entretenir une voiture.
Aujourd’hui, de nombreux Français privilégient ce type de service, aux offres proposées par les agences de location de voiture.
En ville et en périphérie, les voitures présentes sur les axes routiers sont rarement partagées. Face à cette problématique environnementale, les personnes seules sont encouragées à s’orienter vers le covoiturage. Ce service présente de multiples avantages, notamment :
- la réduction des coûts ;
- l’opportunité de faire des rencontres ;
- la réduction des gaz à effet de serre.
Quel que soit le mode de déplacement sélectionné, chacun présente des avantages et des inconvénients. En fonction des besoins et de la nature des déplacements, il convient d’adopter la solution de mobilité urbaine la plus pratique. Toutefois, il est utile de souligner que la mobilité urbaine moderne se veut multimodale. Les consciences évoluent et les zones urbaines se transforment afin de laisser place à des alternatives écologiques et économiques. La mobilité urbaine, plus douce, plus verte et plus variée, répond à la nécessité de limiter la circulation de véhicule polluant et de réduire les inégalités d’accès. Enfin, pour les plus récalcitrants, la voiture électrique ou hybride demeure moins néfaste pour l’environnement qu’un véhicule thermique.
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