Comment se déplacer en ville à moindre coût ?

La mobilité urbaine est aujourd'hui l'un des enjeux dans nos métropoles ; face à l'augmentation des prix, trouver des moyens de réduire nos coûts dans toutes les sphères de nos dépenses devient essentiel. En moyenne, un Français dépense 200 € par mois pour ces déplacements. Quelles solutions s'offrent à nous et lesquels sont les moins chers dans les zones urbaines ?  Vous trouverez les réponses ci-dessous.

Quelles solutions mobilité urbaine moins couteuses ?-1

La mobilité dans les espaces urbains, l'un des enjeux actuel préoccupant

Nous nous déplaçons tous les jours afin d'aller au travail, assister à des rendez-vous, pour faire les courses ou encore pour nos loisirs, la place que représente le transport dans nos vies est primordial. Dans le but de faire face au développement des coûts, à l'augmentation de la congestion dans les communes de France, plus précisément les centres-villes, avec une circulation de plus en plus dense, mais aussi face à l'enjeu que représente la diminution de la pollution dans les zones urbaines. Les habitants des villes ainsi que les collectivités de nos métropoles doivent trouver de nouvelles solutions pour les déplacements.

Comment les Français se déplacent-ils ? 

Une étude récente sur le comportement des Français vis-à-vis de leurs déplacements a permis de mettre en lumière notre rapport à la mobilité. À l'échelle du territoire, 85 % des habitants font usage de la voiture, 71 % marche à pied uniquement, 22 % utilisent leur vélo personnel ou les systèmes de vélo en libres-services (électriques ou non, free floating…) dans l'espace urbain et 8 % utilisent des deux roues (scooter ou moto). 

Une autre étude, dont le rapport est paru récemment, a permis de comprendre le comportement des habitants dans les agglomérations et territoires urbains. Quatre modes de transport ont été étudiés : la marche, le vélo, les services de transport en commun ainsi que les voitures. Le résultat est unanime, la majorité des Français se déplacent à pied ou en voiture (pour ce qui concerne la voiture, cela comprend également le covoiturage). Une partie seulement utilisent fréquemment les lignes des services de transports publics, ce sont les villes où le développement des réseaux de transport sont les plus perfectionnés tel que Paris, Lyon, Grenoble, etc.

Quelles solutions mobilité urbaine moins couteuses ?-2

Quels coûts représentent les différents modes de transport ? 

Dans la catégorie des véhicules motorisés, la voiture est sans aucun doute le type de mobilité coutant le plus cher, autant en termes d'impact environnemental que sur le porte-monnaie. Un rapport de 2012 nous rapporte les données suivantes, sur une moyenne de 18 000 km par an, le coût total d'utilisation serait en moyenne de 10 000 €, et ce, sans prendre en compte les péages, parking et éventuelles contraventions. Un autre rapport précise le coût de l'utilisation d'une voiture dans les plus grandes villes urbaines de France :  sans prendre en compte le coût de l'essence (mais seulement le coût du permis de conduire, d'un de parking, de l'assurance, du contrôle technique), posséder une voiture non électrique coûterait environ 4711 € par an dans une ville comme Paris. Le total s'élève donc à une moyenne de 333 € par mois pour 10 € par jour, des chiffres qui forcent à se questionner sur notre usage de ce type de véhicule dans les espaces urbains. Dans les autres centres-villes de la métropole, cela oscille entre 3 000 et 4000 € par an ;

Le covoiturage semble alors un moyen d'économiser ; le prix de base moyen d'un kilomètre en covoiturage étant de 0.13 euro du kilomètre et par la même occasion, de limiter les émissions de CO2 dans les différentes communes, ont estimé qu'un trajet en covoiturage permet de diminuer de 67 % les émissions en CO2. Le covoiturage permet en conséquence de dépenser moins, mais également de moins polluer. Vous l'aurez compris, que ce soit pour la circulation, l'environnement, ou en termes de coûts ; utiliser la voiture en ville et dans les espaces urbains n'est plus de mise

Concernant les services de transports en commun, pour utiliser les services de transports publics dans les métropoles, il faudra compter  autour de 1,70 € pour un ticket et t une moyenne de 67 € par mois et par habitant pour un abonnement. Ce qui représente un coût journalier de 2,23 €. Avec le développement de l'offre de transport dans les grandes villes et la multiplication des lignes, les déplacements sont de ce fait peu couteux et relativement pratique si vous travaillez et vivez dans une grande ville ;

Du côté des vélos électriques, l'une des nouvelles modes pour la question des mobilités, les coûts se trouvent essentiellement dans le prix de la recharge de leur batterie. Suivant la puissance de la batterie utilisée par le vélo électrique, vous débourserez entre 0,012 € et 0,057 € par recharge. Pour calculer le prix de revient d'un vélo électrique, il suffit d'additionner le prix d'achat (lissé sur une période de 10 ans) ainsi que les diverses autres charges d'entretien : au total, vous dépenserez l’équivalent de 401,15 € par an pour utiliser votre vélo, soit un prix de revient de 0,40 €/km.  Investir dans un vélo semble de mise aujourd'hui dans les territoires denses ;

On trouve également depuis quelques années dans de nombreuses agglomérations les services de « free-floating » : vélos électriques ou classiques, trottinettes électriques, etc. Ces flottes de vélo et trottinettes dispersés dans diverses communes de France sont devenus rapidement l'un des moyens de déplacements les plus prisés. Côté prix, l'offre dépend de l'entreprise, mais il faut compter en général 1 € pour le déverrouillage (certains proposent ce service gratuitement en revanche) et entre 7 et 25 centimes la minute. Une offre intéressante, mais qui peut se révéler coûteuse lors d'une utilisation quotidienne. Il existe également des services de scooter électriques en libres-services, qui sont eux, évidemment plus onéreux que les vélos et trottinettes.  

 Le gouvernement travaille avec les collectivités afin d'augmenter la performance des transports en commun et de trouver des solutions pour des mobilités moins coûteuses et plus respectueuse de l'environnement, grâce à la loi d'orientation des mobilités (publiée au Journal officiel le 26 décembre 2019). De plus, depuis janvier 2023 est entrée en vigueur dans 11 agglomérations la loi ZFE, cette loi interdisant partiellement ou totalement de conduire des véhicules diesel construit avant 2001. Cette loi concernerait plus de 250 000 véhicules à travers la France, cette mesure est apparue dans le cadre de loi d'orientation des mobilités votée en 2019 et visant à lutter contre les émissions de CO₂, préservant ainsi une qualité de l'air. Les 11 agglomérations étant pour toutes des espaces urbains denses. Alors pour vos déplacements en ville, il vous faudra privilégier l'utilisation des services de transports publics ou encore le vélo, qu'il soit électrique ou non, afin d'économiser.

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