Le vélo électrique français, un atout pour l’emploi en France
Le vélo électrique — aussi appelé VAE ou smart bike — devient un moyen de transport incontournable pour se déplacer de façon plus rapide et responsable. Il s’agit d’un vélo équipé d’un moteur et d’une batterie rechargeable. Il offre une assistance électrique afin de rendre l’effort du cycliste moins important et de lui proposer une expérience de conduire plus agréable. On peut l’utiliser en ville pour ses déplacements quotidiens, ou pour une utilisation plus sportive, puisque certains modèles sont conçus pour le tout-terrain.
Avec une importante expansion du marché ces dernières années, les entreprises et marques du monde entier innovent dans le but de se démarquer et de devenir un leader du marché du vélo électrique. Alors, pourquoi choisir un vélo électrique français ? Pour diverses raisons. En plus de soutenir l’économie et de bénéficier d’une assistance de haute qualité, faire le choix d’un vélo électrique made in France permet de pérenniser les emplois en France. Plongeons-nous dans le sujet.
Rappel sur le made in France
Il est clair que le « Made in France » est perçu en France comme un gage de qualité. Mais cette étiquette est souvent mal interprétée. Le « Made in France » permet aux entreprises de mettre en avant la fabrication nationale. Mais contrairement à ce que l’on peut croire, un produit made in France n’est pas forcément un produit qui a été fabriqué à 100 % en France. Comme l’indique la Direction générale des Entreprises (DGE), un produit peut obtenir la mention « Made in France » si une partie significative du processus de fabrication du produit a eu lieu sur le territoire.
Prenons l’exemple du VAE. Il s’agit d’un produit composé d’une centaine de pièces. Il est presque impossible que toutes ces pièces — cadre, pneumatique, moteur, batterie — soient d’origine française. Mais le vélo électrique est made in France à partir du moment où l'assemblage est effectué en France. Les entreprises telles qu’Angell, Moustache ou Easy Bike, qui sont des leaders sur le marché du vélo électrique français, ont eux-mêmes du mal à se procurer leurs pièces en France ; que ce soit les batteries, les moteurs, les transmissions, les dérailleurs ou les cadres. Mais nous verrons que cela pourrait changer si la demande continue de croître.
Vue d’ensemble sur le secteur du vélo électrique en France
Ces dernières années, le vélo électrique s’est nettement imposé en France pour devenir le mode de transport au top des ventes.
Un marché en croissance depuis la crise sanitaire
Le développement du vélo électrique a été nettement été poussé par la crise de la Covid-19, suite à une prise de conscience environnementale. Les Français sont une majorité à préférer se déplacer d’une manière plus responsable et à privilégier la production nationale. Lors de la crise sanitaire, le pays a rencontré des difficultés à s’approvisionner, ce qui a mené à une augmentation de la production interne et l’émergence des vélos électriques made in France. Entre 2020 et 2021, c’est une croissance de 25 % que l’on peut observer. Depuis, on continue à voir cette progression, faisant de la France l’un des leaders européens du marché du VAE.
Un secteur qui répond aux enjeux actuels
Le secteur du vélo électrique continue son expansion grâce à une demande croissante des Français, et cela, pour plusieurs raisons, dont :
- la hausse du prix du carburant ;
- les bienfaits de l’exercice quotidien qu’apportent les déplacements en VAE ;
- la baisse de l’empreinte carbone ;
- la praticité en zone urbaine face aux villes engorgées.
Le vélo électrique apporte des bienfaits aux utilisateurs, aux villes et à l’environnement en général. Il répond notamment aux problématiques de la transition écologique. L’État a d’ailleurs mis en place des aides et des primes afin d’aider la hausse de l’utilisation de vélos électriques. Mais faire le choix de l’achat d’un VAE made in France permet aussi de pérenniser les emplois en France. C’est ce que nous allons aborder maintenant.
Les effets de l’achat de vélos électriques français sur les métiers du cycle
L’achat de vélos électriques français a des conséquences très positives sur le secteur du cycle, et cela, dans tous les domaines.
L’emploi en production de vélo
La France, comme la plupart des pays européens, a souffert de la concurrence asiatique, qui propose généralement des prix plus compétitifs, dus à une main-d’œuvre moins chère. C’est dans les vélos haut de gamme que la France excelle, avec plus de 10 emplois par million de chiffres d’affaires. Plus la demande est forte, plus la production des différents composants a le potentiel de revenir en France. Acheter un vélo électrique made in France permet donc de faire reculer les exportations et d’encourager la production des pièces en France, ce qui a un effet visiblement très positif sur les emplois du pays.
L’emploi en innovation technologique
Comme nous l’avons mentionné plus tôt, les vélos électriques ont des répercussions massives dans de nombreux domaines. Avec l’apparition des vélos électriques, qui sont de plus en plus légers, et des vélos électriques connectés, ce sont les métiers tournant autour des innovations technologiques qui sont réquisitionnés. On attend maintenant des techniciens des nouvelles compétences en plus des compétences classiques, et plus précisément dans la connectivité, de l’électronique et des systèmes hydrauliques.
L’explosion du marché du vélo électrique est également porteuse d’emploi dans la formation. De nouvelles formations voient le jour, afin que le secteur s’adapte aux nouvelles solutions technologiques.
L’emploi dans la maintenance
L’écosystème du vélo électrique est varié et inclut par ailleurs les domaines de l’entretien, de la réparation et de la logistique. Ce sont des domaines en plein essor et de nombreux emplois devraient être créés dans les prochaines années.
L’emploi dans la création des infrastructures
La France a longtemps négligé les infrastructures cyclables sur ses territoires et doit aujourd’hui se rattraper, notamment dans les petites agglomérations, où le VAE est en position de réussir son implantation. Les collectivités sont donc à même de créer des emplois pour créer des aménagements pour adapter l’espace public aux cyclistes.
En outre, des métiers voués à la mobilité verte vont apparaître ; des métiers sont encore à concevoir afin de répondre aux besoins du secteur et de ses acteurs publics, associatifs ou privés.
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