Comment optimiser la capacité d'autonomie d'un vélo électrique ?
Le vélo électrique est de plus en plus présent dans les grandes villes. Les citadins choisissent ce mode de transport pour sa praticité, sa rapidité et sa rentabilité, sans parler de son aspect écologique, comparé à la voiture à moteur thermique. Pour profiter des avantages de ce mode de déplacement urbain, il est toutefois essentiel de veiller au bon entretien du vélo électrique.
Tous les éléments d'un eBike (batterie, moteur, freins, chaîne, câbles, pneus, etc.) doivent faire l'objet d'un entretien régulier. L'entretien de la batterie d'un vélo électrique repose notamment sur l'optimisation de la durée de vie de ce composant (recharge, stockage), mais aussi sur l'optimisation de la capacité d'autonomie du vélo. L'autonomie du VAE conditionne la distance réalisable avant de devoir recharger la batterie. Découvrez les facteurs qui influencent l'autonomie du vélo électrique.
Choisir un vélo électrique avec une batterie de qualité
L'autonomie du vélo n'est pas uniquement dépendante du comportement de l'utilisateur. Elle dépend d'abord en partie de la batterie en elle-même. Il faut alors choisir une batterie de qualité, chez un constructeur fiable et reconnu.
La batterie fait partie des principaux composants d'un vélo électrique. Elle contribue au stockage et à la restitution de l'énergie du moteur, pour ainsi faire fonctionner le VAE. Les vélos électriques modernes sont le plus souvent associés à des batteries au lithium (batteries Li-ion) en raison de leur haute performance. Cette dernière est liée à leur faible poids, leur haute capacité d'énergie et leur durée de vie plutôt longue.
La puissance de la batterie (exprimée en volts) conditionne sa capacité d'autonomie, donc celle du vélo électrique de manière plus générale. Ensuite, la capacité d'autonomie du vélo influence la distance que peuvent parcourir les cyclistes sans recharger la batterie. Le choix d'un modèle de VAE doit donc se faire en fonction des préférences et des habitudes de l'utilisateur, en fonction de la distance et de la fréquence des trajets qu'il doit effectuer.
Adopter une conduite souple pour augmenter l'autonomie du vélo
L'utilisateur a un rôle majeur dans l'optimisation de l'autonomie de son vélo électrique, à commencer par l'adoption d'une conduite souple. Ce style de conduite est souvent associé à l'usage de la voiture, pourtant, il concerne également les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) comme le vélo électrique. La conduite souple contribue :
- au partage de l'espace de circulation (pistes cyclables ou routes) ;
- au respect du Code de la route : les EDPM (dont le vélo électrique) ont été officiellement reconnus par le Code de la route en fin 2019 ;
- au ralentissement de l'usure des composants du vélo (notamment les freins et les pneus) ;
- à l'optimisation de l'autonomie du VAE.
Ce style de conduite à vélo fait alors référence à un démarrage en douceur, au maintien d'une vitesse stable et raisonnable (sous la limite autorisée de 25 km/h), ainsi qu'à des déplacements sans à-coups.
Préserver l’autonomie du VAE avec les modes d’assistance électrique
Les vélos électriques sont généralement équipés de plusieurs modes d'assistance. Les utilisateurs peuvent alors prioriser l'autonomie ou la performance du vélo selon leurs besoins. Il est préférable de choisir le mode de conduite le plus adapté à leur parcours et de privilégier un niveau d'assistance plutôt faible dès que possible, afin de préserver l'autonomie du vélo. Certains modèles de vélos électriques permettent même de se déplacer sans assistance électrique.
Parmi les niveaux d'assistance les plus couramment proposés sur les vélos électriques, on peut distinguer :
- un mode rapide : il est alors possible d'atteindre la vitesse maximale de 25 km/h en quelques coups de pédale, grâce à l'utilisation de toute la puissance de la batterie au démarrage ;
- un mode intermédiaire : l'assistance électrique est alors plutôt équilibrée, permettant de limiter l'effort physique à fournir ;
- un mode éco : l'assistance est régulée de sorte à préserver l'autonomie du vélo.
L'utilisation des vitesses est essentielle en complément du choix du mode d'assistance. Elle doit permettre une bonne cadence de pédalage pour ne pas trop solliciter la batterie ni le moteur. Il faut donc adapter les vitesses à l'inclinaison du terrain, au relief, au poids supporté par le vélo ou encore à la météo (notamment au vent).
Utiliser la connectivité du vélo pour optimiser son autonomie
Il existe des modèles de vélos électriques connectés permettant aux utilisateurs de profiter de trajets faciles et confortables, notamment grâce aux différentes fonctionnalités proposées. Les smart bikes peuvent disposer de fonctionnalités numériques intégrées à un écran sur le cadre du vélo, mais aussi à une application mobile. Depuis leur appareil, les utilisateurs peuvent par exemple verrouiller et déverrouiller le vélo, régler l'alarme antivol ou encore utiliser le guidage GPS.
Parmi toutes les fonctionnalités offertes par les vélos électriques, il est possible de retrouver la programmation de la batterie, notamment de sa mise en veille automatique. Le propriétaire du VAE n'a qu'à régler le délai de mise en veille de la batterie en fonction de ses habitudes d'utilisation. Il peut alors mettre la batterie en « sleep mode » dès qu'il n'utilise plus son vélo, afin d'optimiser les performances et l'autonomie de la batterie et donc de son VAE.
S'assurer du bon état général du vélo pour préserver son autonomie
La capacité d'autonomie d'un vélo à assistance électrique peut également être optimisée en prenant soin de l'état général de l'engin. Le bon entretien du vélo implique alors une révision à faire effectuer par un spécialiste au moins deux fois par an. Il implique aussi la réparation des composants dès la détection d'une anomalie : la connectivité des vélos électriques facilite cette démarche grâce aux alertes de maintenance.
Pour optimiser l'autonomie d'un VAE, il faut alors :
- surveiller la pression des pneus : ils doivent être suffisamment gonflés pour faciliter le pédalage et ne pas trop solliciter la batterie et le moteur ;
- huiler la chaîne aussi régulièrement que possible : cela permet un pédalage plus fluide et plus économe en énergie ;
- assurer la mise à jour du système : les mises à jour du vélo électrique sont normalement automatiques, mais il vaut mieux vérifier cette information dans les paramètres de l'application mobile du vélo connecté ;
- éviter de surcharger le vélo : le poids subi par le VAE entraîne une plus grande consommation d'énergie pour faire avancer l'engin.
En tout cas, il est recommandé de demander les conseils de son constructeur ou revendeur de VAE concernant l'optimisation de l'autonomie de son vélo électrique. Les recommandations peuvent d'ailleurs dépendre de chaque modèle d'eBike.
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