Un contexte favorable à la mobilité urbaine
Véritable enjeu du quotidien, l’évolution de la mobilité urbaine moderne offre un nouveau confort de vie.
Historiquement, posséder un véhicule personnel était la clef de déplacements facilités. Aujourd’hui, les habitudes et les besoins évoluent. Les Français se déplacent davantage, et ce, pour des motifs variés (professionnels, achats, loisirs, etc.). L’État tend donc à développer les modes de transport économiques et durables. La mobilité urbaine devient par conséquent multimodale. De fait, les moyens de locomotion individuels viennent compléter l’offre de transports collectifs. Vélos, trottinettes électriques, scooters électriques et autopartage s’installent dans le paysage urbain. Ces derniers, à l’impact carbone moindre, allient praticité et respect de l’environnement.
Mobilité douce, pouvoir d’achat en baisse, nouvelles technologies croissantes, émergence de nouveaux transports : après un état des lieux de la mobilité urbaine, découvrez pourquoi celle-ci se prête parfaitement au contexte actuel.
Un pouvoir d’achat en baisse
Outre la nécessité de désengorger les routes et de limiter l’impact des véhicules à combustion sur l’environnement, posséder une voiture individuelle et réaliser des trajets quotidiens en solitaire représente un certain coût. Détenir un tel bien incite, par ailleurs, les propriétaires à ne pas envisager d’autres options de déplacements. Une voiture peut parfaitement compléter les services de mobilité urbaine, doux ou collectifs. De plus, envisager certains trajets autrement présente deux avantages : les individus réduisent leur consommation d’énergies fossiles et réalisent des économies.
La mobilité quotidienne individuelle représente un coût pallié par les offres de mobilité urbaine plurielles. À ce titre, les entreprises ont l’obligation de prendre en charge 50 % du prix des abonnements de transports utilisés par les salariés pour se rendre sur leur lieu de travail. De plus, les Franciliens dotés d’une carte Navigo (abonnement de transport en Ile-de-France) peuvent circuler en Vélibs’ (vélos en libre-service).
D’autres offres encouragent les personnes actives, privilégiant le réseau routier, à utiliser le service de covoiturage. Tout individu titulaire d’une carte de transport en IDF bénéficie de deux trajets de moins de 30 kilomètres gratuits par jour. Les conducteurs perçoivent quant à eux une indemnisation située entre 1,50 et 3 €, pouvant aller jusqu’à 150 € dans le cas de trajets (domicile-travail) quotidiens.
Favoriser les offres de mobilité urbaine est incontestablement synonyme d’économies. En effet, privilégier les abonnements de transport et profiter des services de mobilité urbaine, public ou privé, procurent de vifs avantages. Face au prix du pétrole, à la nécessité d’entretenir un véhicule, aux contrôles techniques de plus en plus stricts, au besoin de posséder une assurance et au déclin des stationnements gratuits, disposer d’un véhicule personnel engendre de réels coûts.
À l’échelle du territoire, le pouvoir public réserve actuellement un budget conséquent au développement des transports publics et réduit le portefeuille de dépenses destiné à améliorer le réseau routier.
Le développement des nouvelles technologies
L’émergence des nouvelles technologies profite au développement de la mobilité urbaine moderne. En effet, la mise en place de ces dernières facilite le quotidien des usagers des transports collectifs et des modes de locomotion douce. Grâce aux applications, l’accès aux horaires de bus, train, RER, etc. est aisé. De plus, les utilisateurs disposent d’informations utiles en temps réel (trafic, retards, incidents, etc.). L’accessibilité des informations nécessaires au bon déroulement des déplacements amoindrit le degré d’appréhension des voyageurs.
Un levier du quotidien
Les téléphones connectés améliorent le quotidien des usagers des transports multimodaux. Désormais, anticiper un déplacement rime avec simplicité. Des sites tels que Mappy qui proposaient jusqu’alors des itinéraires en voiture, en deux roues motorisés, à vélo et en transport en commun, proposent l’option trottinette électrique. Fort de cela, il est aujourd’hui possible de planifier un trajet alliant mobilité douce et urbaine.
Les nouvelles technologies permettent également de réserver un voyage en ligne, ainsi que de procéder au paiement de ce dernier. Cette option, appréciée de tous, réduit le stress jusqu’alors engendré par la nécessité de se rendre en gare pour prendre connaissance des horaires de transport ou afin d’obtenir un billet.
De surcroît, nul besoin de connaître chaque recoin d’une ville pour s’y déplacer avec facilité. Les lignes de bus, de métro, les aires de vélos, les stations d’autopartage, etc. sont répertoriées en ligne et accessibles en quelques clics.
La récolte de données et d’informations pertinentes
L’utilisation des nouvelles technologies permet également d’analyser la consommation d’énergie des différents modes de déplacements présents dans une zone urbaine bien définie. Ainsi, il est possible d’évaluer la pertinence des infrastructures et des services disponibles, mais également d’en apprendre davantage sur la mobilité de la population. Les données collectées (taux de fréquentation, pic d’utilisation, etc.) permettent notamment aux collectivités d’adapter les services aux besoins de la population.
Grâce aux téléphones connectés et aux applications collaboratives, les usagers du réseau routier sont en mesure de signaler les perturbations rencontrées lors d’un trajet (accident, travaux, véhicule à l’arrêt, panne, etc.). Dans ce cas, les autres utilisateurs se voient proposer un trajet alternatif, gage d’un trafic fluidifié.
Les applications permettent également de trouver rapidement une aire de véhicules autopartage ou de vélos en libre-service. En d’autres termes, ces dernières améliorent le quotidien des citadins sur plusieurs plans.
Le déploiement de nouveaux modes de transport
Les grandes villes aspirent de plus en plus à interdire la circulation des véhicules dotés d’un moteur à combustion interne. La mobilité urbaine évolue et de nouveaux modes de transport émergent.
Aujourd’hui, les services de mobilités électriques sont en plein essor. Et pour cause, les scooters et l’autopartage de véhicules électriques présentent de nombreux avantages, dont :
- l'accès en libre-service ;
- l’inutilité de posséder un véhicule personnel.
Face à cette évolution, des aires de chargement (également destinées aux propriétaires de véhicules électriques) s’implantent dans le paysage urbain.
D’autres moyens de locomotion électrique, rapides, peu encombrants et durables, apparaissent de façon croissante en zone urbaine. Cependant, non sans danger, il convient de rappeler que ces derniers doivent être utilisés dans le respect des réglementations en vigueur :
- circuler sur les voies réservées à cet effet ;
- posséder des feux de position ;
- respecter le code de la route ;
- ne pas porter d’écouteurs ;
- etc.
Par exemple, nombreuses sont les personnes qui utilisent à tort des engins de déplacement personnel motorisés (EDP) tels que les trottinettes électriques, les hoverboards ou encore les gyroroues, sur les trottoirs.
Enfin, les vélos électriques présentent des atouts certains. L’État incite donc la population à adopter ce moyen de locomotion durable pour les courts et moyens trajets et encourage l’achat de ces véhicules modernes. De fait, les Français peuvent bénéficier d’une aide allant de 300 à 2000 € pour toute acquisition d’un VAE.
La circulation des transports collectifs et individuels thermiques occasionne des nuisances sonores, sources d’inconfort pour les citadins. En matière de mobilité, les grandes villes ont pour objectif d’allier efficacité et qualité. Deux paramètres essentiels à l’amélioration de la qualité de vie en zone urbaine. Aujourd’hui, l’individu est au cœur de la mobilité urbaine. Les services proposés par les collectivités se doivent d’être performants, accessibles, économiques et durables. Enfin, les nouvelles technologies, désormais omniprésentes, s’imposent comme un atout majeur pour les villes, les politiques et les usagers.
L’évolution "des consciences et la société actuelle façonnent un contexte favorable au développement de la mobilité urbaine multimodale.
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