Marche, skate, vélo et roller : une mobilité urbaine douce

Plus rapide que les modes de transports collectifs et motorisés, régulièrement bloqués au cœur d’axes saturés, la mobilité douce s’installe progressivement dans le paysage urbain.

La marche, le skate, le vélo, la trottinette ou encore le roller s’imposent comme de nouvelles alternatives à la voiture individuelle. Outre les dépenses que représente ce type de véhicule, il émet de surcroît des gaz à effet de serre. À l’heure actuelle, la tendance est aux évolutions favorables à l’environnement. La mobilité douce se veut non seulement plus écologique, mais également plus rapide. Ces nouveaux modes de locomotion s’inscrivent donc tout naturellement dans une démarche durable. Ces modes de déplacement encouragent les grandes villes à développer des espaces piétons et des pistes cyclables plus vastes. Lorsque l’on réfléchit aux solutions existantes en matière de mobilité urbaine, la mobilité douce présente de vifs avantages. En effet, silencieuse, respectueuse de l’environnement et physique, celle-ci offre une meilleure qualité de vie.

Zoom sur ces nouvelles mobilités : les engins de déplacement personnel.

Marche, skate, vélo, roller pour une mobilité urbaine douce-1

Mobilité douce et mobilité durable, existe-t-il une différence ?

Difficile de distinguer la mobilité douce de la mobilité durable, deux notions fondamentalement liées. La première englobe la pluralité des modes de locomotion non motorisés tels que la marche, le skate, le vélo, le roller et la trottinette. En d’autres termes, tous les déplacements respectueux de l’environnement. Cette dernière, aujourd’hui particulièrement mise en avant, révèle de nombreux atouts. En effet, ces nouveaux modes de transport réduisent les émissions de carbone, la pollution sonore, fluidifient le trafic et augmentent l’activité physique, et préserve par conséquent la santé de chacun.

Le concept de durabilité, quel que soit le sujet concerné, révèle une appréhension de l’environnement. Dans le cadre de la mobilité urbaine, envisager cette dernière comme durable tend à réaliser des travaux d’aménagement allant en ce sens. En outre, il convient de proposer des infrastructures, des modes de transport et des solutions qui encouragent l’utilisation des moyens de locomotion respectueux de l’environnement.

Les différents moyens de déplacement mobilité douce

La marche

Trop souvent oubliée lorsqu’il s’agit d’identifier les différents modes de déplacement, la marche représente un excellent moyen de se mouvoir. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne l’importance d’effectuer 10 000 pas par jour. Ainsi, la forme et la santé sont davantage préservées.

Toutefois, il convient d’avancer que la marche se limite aux petits trajets, ou dans le cas contraire, qu’elle prend du temps. Cependant, favoriser ce mode de locomotion naturel pour se rendre dans les commerces de proximité ou lorsque les conditions météorologiques et la distance le permettent est synonyme de déplacements sains et gratuits. En France, un quart des déplacements à pied est inférieur à une distance d’un kilomètre, soit un trajet d’environ 15 minutes.

L’homme est naturellement conçu pour se déplacer. La sédentarité est à ce titre reconnue comme négative pour la santé. Les personnes sujettes à passer plus de 6 heures assises par jour réduisent leur espérance de vie et s’exposent à des risques de cancers.

Le skate

Adapté aux petites distances, le skate présente de nombreux avantages. Premièrement, celui-ci se pratique sur les trottoirs, mais aussi les pistes cyclables. Ainsi, il garantit une certaine sécurité à ses usagers. En effet, le trottoir n’est pas uniquement réservé aux piétons, tous les engins de déplacement personnel non motorisé tels que le skate, les rollers ou la trottinette sont autorisés à circuler sur ce dernier. Deuxièmement, il sollicite tout le corps et participe de ce fait à entretenir une bonne condition physique. Enfin, il représente parfaitement le concept de mobilité douce et durable.

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Le vélo

Disponible en libre-service dans de nombreuses villes, et sous différentes appellations, le vélo représente un moyen de transport, doux, durable et sain.

Face au développement de ce système et à l’engouement des Français devant ce dernier, le paysage urbain évolue. De fait, et afin de garantir la sécurité de la population, de multiples pistes cyclables voient le jour.

À Paris comme à Marseille, les vélos en libre-service apparaissent en 2007. À noter que dans la cité phocéenne, l’abonnement annuel s’élève à seulement 5 €. De quoi encourager les habitants à profiter de ce service économique et écologique. À Bordeaux, ce système de vélos mis à disposition apparaît en 2010. Il s’appelle VCub et compte 186 stations de vélo en libre-service. D’autres villes, comme Lyon (Vélo’v), Montpellier (Vélomagg ») et bien d’autres, offrent également cette possibilité. À savoir que c’est à La Rochelle, en 1976, que naît en France, ce système de vélos disponibles en libre-service.

De surcroît, favoriser les trajets à vélo, préserve la santé, limite les émissions de carbone et facilite les déplacements lorsque les axes routiers empruntés par les bus et véhicules motorisés sont encombrés.

Le roller

Parfois qualifié comme désuet, le roller représente en réalité un mode de locomotion très pratique et peu onéreux. L’alliance parfaite entre mobilité douce, gain de temps et activité physique régulière.

Tout comme le skate, la pratique du roller est autorisée sur les trottoirs et les pistes cyclables. Ainsi, elle offre des conditions de déplacements exempts de tout risque de collision avec un véhicule motorisé, non sans danger. Il demeure néanmoins conseillé de privilégier le port du casque, de coudières, de genouillères et de protège-poignets.

Attention, il convient toutefois de posséder certaines compétences en la matière et de ne pas omettre de prévoir un sac contenant une paire de chaussures.

La trottinette

Pratique, légère et rapide, la trottinette pliable est présente dans le paysage urbain depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, c’est tout naturellement que celle-ci se décline en divers modèles électriques, afin de dynamiser la mobilité douce et autonome des citadins.

Idéale pour les courts et les moyens trajets, la trottinette s’impose également comme une alternative aux transports collectifs ou individuels motorisés. Néanmoins, contrairement aux trottinettes classiques, les modèles électriques ne peuvent circuler sur les trottoirs.

Les trottinettes électriques sont lourdes et coûteuses. Il peut donc être judicieux de préférer jouir des véhicules disponibles en libre-service. Profiter de ce système de mise à disposition représente cependant un certain coût lorsque celui-ci est utilisé fréquemment. Pour des déplacements ponctuels, cette alternative demeure fondamentalement intéressante. Nul besoin d’investir dans un véhicule personnel ou de subir son inconvénient premier : son poids.

Pour conclure, la mobilité douce s’inscrit parfaitement dans le contexte actuel qui tend à limiter les émissions de gaz à effet de serre, préserver l’environnement et réduire les inégalités sociales. Accessibles et durables, les multiples modes de déplacement dits de mobilité douce offrent une réelle alternative aux véhicules motorisés. Face au développement de ces derniers et à l’évolution des consciences, c’est la globalité du paysage urbain qui se transforme. Enfin, favoriser la marche, le skate, le vélo, le roller ou encore la trottinette, répond à l’urgence de réduire le stress et la pollution sonore liés aux transports présents en ville.

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