Synergie du vélo électrique au sein de la future mobilité urbaine
La mobilité urbaine consiste à analyser les flux de déplacements des populations et des marchandises sur un périmètre urbain défini puis à repenser l’organisation de ces mobilités. Cette recherche d’harmonisation se veut efficace et durable. Au sein de cette permanente analyse de la mobilité urbaine, la transition partielle vers de nouvelles solutions de transport et les nouveaux véhicules (trottinettes électriques, gyropodes électriques, vélos électriques ou ordinaires ou même vélos connectés, etc.) s’invite dans les réflexions.
Certains de ces nouveaux engins de déplacement (appelés également « EDPM ») seront-ils une alternative à la voiture ? Nous essayerons dans un premier temps de bien comprendre ce qu’est la mobilité urbaine ainsi que les contraintes qui y sont liées. En France, un travail de fond est mené en permanence afin d’optimiser cette mobilité au cœur des villes.
Ensuite, nous pourrons nous interroger sur la combinaison de cette mobilité et de son avenir avec l’intégration et le développement du vélo électrique au sein des nouvelles habitudes des déplacements. Le vélo électrique est une solution efficace et innovante au milieu des pratiques des déplacements urbains. Sa place dans le cadre de la mobilité urbaine ne fait aucun doute et son développement y est lié.
La mobilité urbaine n’est jamais figée
L’ensemble des déplacements de la population et des flux de marchandises au sein d’un périmètre urbain définissent la mobilité urbaine en regroupant ses problématiques et ses solutions. L’étude de ces déplacements permet d’identifier les améliorations à apporter afin de :
- sécuriser l’ensemble de la population (usagers ou non) ;
- fluidifier les trajets des véhicules et de l’ensemble de la circulation ;
- améliorer les pratiques écoresponsables (limiter les émissions de GES et de particules fines, éviter les déplacements inutiles, etc.) ;
- accompagner la démographie croissante dans le cadre d’une pratique d’urbanisation généralement ralentie dans son expansion cadastrale ;
- etc.
Ces notions sont de plus en plus évidentes, mais elles se renforcent lorsque la densité de population augmente sur une superficie territoriale donnée (comme dans une ville par exemple). Il faut bien imaginer que dans une ville de taille importante (Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg, etc.) des effets de levier sont à l’œuvre :
- la totalité de la population active se déplace 2 à 4 fois par jour entre le lieu de travail et le domicile ;
- les commerces se font livrer l’ensemble de leurs biens au sein de ce périmètre qu’est la ville, grâce souvent à des véhicules poids lourds ;
- le nombre de voitures ne fait que croître depuis sa démocratisation en France dans les 50'-60', sans que le nombre de passagers par véhicule n’augmente significativement ;
- les transports en commun doivent partager les infrastructures ou réquisitionner de l’espace (qui réduit d’autant l’empreinte constructive alors même que la population augmente) ;
- etc.
C’est donc l’ensemble de telles contraintes que regroupe la réflexion sur la mobilité des villes. Comme rien ne se fige concernant la population ainsi que ses déplacements, c’est la raison pour laquelle un tel travail ne peut se figer lui non plus. La réussite d’une étude de mobilité urbaine réside parfois moins dans la résolution des problématiques passées que dans la capacité à anticiper celles à venir.
Le vélo électrique « roule de source »
Comme nous avons pu le voir, la mobilité en ville exige une étude permanente ainsi que de l’innovation. Il faut à la fois savoir réinventer certains modes de déplacements et de transport tout en orientant et accompagnant les changements d’habitudes. Pour l’ensemble de ces enjeux, le vélo électrique est une solution à plusieurs niveaux.
Le format du vélo électrique concurrence la voiture
Le mode de déplacement est important pour un utilisateur. Bien que la voiture reste un mode privilégié et difficilement détrônable, les contraintes (embouteillages, solutions de parking, impact environnemental et sanitaire, coût économique, etc.) sont fortes. C’est donc en toute logique que la voiture est désormais de plus en plus concurrencée dans les milieux urbains. Un argument pour la voiture pointe du doigt le fait qu’une voiture abrite et protège des intempéries, mais les transports en commun également (avec lesquels le vélo électrique est compatible).
Vélo électrique, speedbike et EDPM
Le vélo à assistance électrique (VAE) est limité à 250W de puissance et coupe son assistance électrique au-delà de 25 km/h. Un « speedbike » dépasse les 250 w de puissance et peut rouler jusqu’à 45 km/h. Il doit être immatriculé et le conducteur doit obligatoirement être assuré.
Les EDPM (engins de déplacement personnel motorisés) regroupent par exemple la trottinette électrique, le gyropode électrique, etc. Une assurance spécifique est obligatoire pour piloter un tel engin et des règles de circulation ont été édictées pour leur utilisation.
Le vélo électrique jouit des innovations
Aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies, le vélo électrique bénéficie d’un ensemble de performances. Ainsi, il devient une potentialité dans l’esprit de nombreux utilisateurs d’autres moyens de transport (voitures, transports en commun, etc.).
Le vélo à assistante électrique (VAE) peut également être un vélo connecté (« smart bike »). Les avantages d’un tel vélo sont donc cumulés :
- peu d’efforts à fournir pour effectuer des déplacements réguliers et même avec des reliefs et des distances importantes ;
- sa petite taille est un atout pour le garer une fois arrivé à destination ;
- il se recharge partout dès qu’une prise est présente (travail, domicile, borne spécialement installée en ville, etc.) ;
- service de guidage intégré et système antivol avec traçage GPS pour une meilleure sécurité ;
- combinaison possible avec les transports en commun (peut être pris à bord d’un TER, d’un bus équipé, etc.) ;
- transport de marchandises pour livraison par exemple en vélo cargo ;
- etc.
Le vélo électrique est une réponse nécessaire parmi les autres
Nul ne peut deviner l’avenir. Mais il est peu aisé de croire que le futur de la mobilité des billes s’inscrit dans une solution de transport unique. La combinaison de l’utilisation de plusieurs modes de transports sera une réponse efficace aux enjeux de la mobilité en ville à venir. Parmi elles, la circulation en vélo électrique et la mise en place des infrastructures liées (pistes cyclables, bornes de recharges, etc.) est déjà une réalité qui sera très probablement confortée dans le temps.
L’augmentation croissante de l’autonomie de ces vélos électriques, la progression de leur sécurité pour les usagers et leur prise en main de plus en plus intuitive et accessible pour tous, font de ce moyen de transport un allié de poids dans les mobilités urbaines à venir. Le marché du vélo électrique est récent et en constante innovation. Sa démocratisation en une réalité. De nombreuses villes ont d’ores et déjà voté des aides financières pour ceux qui souhaitent devenir propriétaires de tels vélos et ainsi contribuer à la future mobilité urbaine.
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