L'utilité des gyropodes et hoverboards pour faciliter la mobilité urbaine
La mobilité urbaine est l'un des enjeux principaux de l'actualité. Les villes cherchent à désengorger leurs routes afin d'y faciliter la circulation et de diminuer les émissions de gaz polluants. L'utilisation de moyens de transport alternatifs comme les vélos et les vélos électriques s'est beaucoup développé au cours de la dernière décennie et certains ont même choisi de retourner à des modes de transport plus "old school" comme le skate ou la trottinette. Dans ce cadre du développement de la mobilité au sein des villes et de la recherche de moyens de transport alternatifs, un nouvel aspect de la mobilité urbaine fait son apparition : la micromobilité urbaine. Avec cette notion, d'autres moyens de transports adaptés comme les gyropodes et les hoverboards voient le jour. Ces moyens de transport entrent dans la catégorie des EDPM, autrement dit les Engins de Déplacement Personnels Motorisés.
Les EDPM comme les hoverboards et les gyropodes possèdent un moteur généralement électrique et qui permet de se déplacer sur des distances courtes à une vitesse comprise entre 20 et 40 kilomètres par heure. Ils sont très maniables et pratiques à transporter ce qui contribue grandement à leur démocratisation dans les grandes villes. Ils sont utilisés pour couvrir le premier ou dernier kilomètre qui relie le domicile des usagers aux transports en commun ou à leur lieu de travail. Leur praticité peut amener à se poser la question suivante : dans le cadre de la mobilité urbaine, les EDPM constituent-ils une alternative possible à la voiture ?
La micro mobilité urbaine : qu'est-ce que c'est ?
La micromobilité urbaine est une forme de mobilité urbaine et fait donc partie des enjeux auxquels font face les grandes villes actuellement. On entend par micromobilité urbaine des trajets de moins de 1 kilomètre, 2 kilomètres au grand maximum. Il peut s’agir d’un trajet à part entière, mais également de début ou de fin de trajets plus longs : les derniers mètres reliant la sortie du métro au lieu de travail par exemple. Bien que les transports urbains soient actuellement en pleine expansion avec le passage de certains bus à l’électrique, la création de nouvelles lignes de métro ou encore l’explosion de l’utilisation des vélos, le problème de la micromobilité se pose. Les habitants des villes cherchent à gagner du temps sur leurs trajets quotidien afin d’en avoir plus pour leurs proches ou leurs activités personnelles.
Ce besoin de gain de temps se traduit par l’émergence de l’utilisation des vélos classiques et vélos électriques ainsi que des EDPM : les Engins de Déplacement Personnalisés Motorisés. Cette nouvelle façon de se déplacer en ville a dû être réglementée afin d’éviter débordements et accidents. Les infrastructures de circulation sont constamment modifiées en ajoutant des pistes cyclables utilisables par les cyclistes, mais aussi par les usagers des EDPM. Chaque utilisateur d'engin électrique tel qu'un gyropode ou un hoverboard doit posséder une assurance civile. D’autres réglementations s’appliquent en fonctions de la puissance produite par les engins. Contrairement à un vélo ou une trottinette classique, les EDPM comme les gyropodes et les hoverboards sont facilement transportables et permettent ainsi un large champ d'action.
Les EPDM au service de la mobilité urbaine
Le mot EDPM signifie Engin Personnel de Déplacement Motorisé. Depuis le 25 octobre 2019, il désigne une catégorie de véhicule spécifique étant utilisé pour les déplacements et la mobilité en milieux urbains. Cette catégorie comprend les trottinettes électriques, les gyropodes, les hoverboards ainsi que les monoroues. Les vélos électriques ne sont pas compris dans cette catégorie, car l'assistance électrique qu'ils fournissent pour aider l'usager à pédaler ne constitue pas leur moyen de propulsion principale.
L'utilisation des EDPM est en pleine croissance depuis quelques années et en particulier dans les grandes villes. Face à la recrudescence de ces engins électriques dans les villes de France, l'État a décidé d'encadrer leur utilisation par des règles. La réglementation des EDPM a été créée en 2019 et a pour but la protection des usagers, mais aussi des piétons. Ces règles reprennent des éléments du code de la route comme l'interdiction de conduire sous l'emprise de l'alcool ou après usage de stupéfiants et l'obligation d'assurer son véhicule. Il existe des spécificités comme l'interdiction de circuler sur les trottoirs et l'obligation d'emprunter les pistes cyclables et de porter un casque notamment. Il existe quelques dérogations à ces règles :
- Il est possible de circuler sur les trottoirs en tenant l'EDPM à la main ou en adoptant l'allure du pas à condition de ne pas gêner la circulation des piétons.
- Les EDPM peuvent circuler sur les routes limitées à 50 km/h.
- Il est également possible d'emprunter certaines routes limitées à 80 km/h.
Les EDPM comme les gyropodes et hoverboards contribuent grandement à l'évolution de la mobilité au sein des agglomérations. Leur utilisation est encadrée par l'État et des sanctions peuvent être prises en cas de non-respect de ce cadre. Les utilisateurs de ces engins peuvent gagner du temps pour se déplacer en évitant les embouteillages. De plus, l'utilisation des EDPM permet de se déplacer en dépensant moins d'énergie et en polluant moins.
Gyropode et hoverboard : quelles spécificités ?
Les gyropodes et les hoverboards font partie de la catégorie des EDPM évoquée précédemment. Ces 2 engins sont très similaires en apparence et de par leur moteur gyroscopique électrique. Les 2 engins possèdent 2 roues reliées entre elles par la plateforme ou se tient le conducteur. Contrairement à un skate ou une longboard et à une trottinette électrique qui utilisent tous un moteur à traction ou à propulsion, un gyropode ou un hoverboard avance grâce à un moteur gyroscopique. Ce type de moteur est très complexe, mais il permet de conserver le « moment angulaire » qui contribue à la stabilité de l'engin malgré les 2 roues parallèles. Le conducteur doit créer un déséquilibre vers l'avant pour enclencher le moteur qui redressera la plateforme immédiatement et fera avancer l'engin vers l'avant.
Bien qu'étant très similaires, il existe des différences notables entre gyropode et hoverboard. Les hoverboards sont financièrement facilement abordables et peuvent être équipés de diverses options comme le Bluetooth. Ils sont également compacts et légers comparés aux gyropodes et possèdent un moteur ayant une puissance modérée. Les gyropodes, quant à eux, possèdent un guidon semblable à celui d'une trottinette permettant une stabilité accrue. Leurs moteurs sont beaucoup plus puissants que ceux des hoverboards pouvant monter jusqu'à 2 000 watts. Leur puissance et leur confort se font ressentir dans leurs prix et leurs poids bien supérieurs à ceux des hoverboards.
Contrairement à un vélo ou une trottinette, un gyropode ou un hoverboard permet à son utilisateur de se déplacer rapidement au sein d'une ville tout en pouvant emprunter les transports en commun sans avoir à se soucier de se garer.
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