L’essai d’un vélo électrique requiert de la vigilance
L’essai d’un vélo électrique nécessite de procéder par logique tout en étant précautionneux. Les raisons qui poussent à essayer un vélo électrique avant de l’acheter sont complémentaires de celles qui consistent à bien examiner le vélo électrique sous toutes les coutures.
Découvrons ensemble en premier lieu ce qui définit un vélo électrique ou vélo à assistance électrique (VAE). Ainsi, nous pourrons comprendre ce qu’est ce type de vélo. Notre attention pourra donc être portée sur les pièces et les éléments importants des vélos électriques. Il est nécessaire de savoir comment fonctionne le vélo à assistance électrique pour ne pas se tromper dans l’essai avant achat par exemple.
Ensuite, nous pourrons nous intéresser aux essais des vélos électriques sur le marché de l’occasion comme sur celui des vélos à assistance électrique neufs. Ce sont deux possibilités qu’il faut explorer pour adapter la vérification selon les modèles de vélos électriques, mais également selon leur âge, leur usure, etc.
Le vélo à assistance électrique et ses composants
Un vélo à assistance électrique (VAE) est composé d’une base de vélo ordinaire :
- roue avant et roue arrière avec pneus en caoutchouc ;
- freins à patins ou à disque selon les modèles ;
- cadre en alliage ou métal précis ;
- système de pédalier avec pédales ;
- contrôle et commande de dérailleur avec chaîne (si plusieurs vitesses) ;
- une selle et un guidon pour s’asseoir et diriger le vélo ;
- quelques accessoires selon les besoins et le modèle de vélo.
Sur cette base de vélo ordinaire, une ingénierie électromécanique a été conçue pour être totalement intégrée à l’ensemble. Issue des bureaux de recherche et développement des fabricants de vélos à assistance électrique, elle permet de conjuguer la base traditionnelle d’un vélo avec les prouesses technologiques récentes et notamment en matière d’autonomie électrique. Cela permet ainsi de proposer à la vente des vélos à assistance électriques qui offrent :
- une autonomie de distance parcourue grâce à une batterie électrique ;
- une assistance lors d’un besoin de puissance (dans les pentes ou parcours à fort relief) ;
- une sécurité d’utilisation apportée par la présence des capteurs (capteur de pédalier, capteur de vitesse, capteur de chute, etc.) ;
- une ergonomie renforcée par des services supplémentaires (dans le cas de vélos à assistance électrique connectés). Par exemple, guidage GPS, capteur pour tester la qualité de l’air ambiant, etc.
Plus précisément (et de manière non exhaustive), cinq éléments viennent compléter le vélo pour lui conférer son caractère électriquement assisté.
- La batterie permet l’autonomie du moteur selon sa capacité de stockage.
- Le moteur est alimenté par la batterie et entraîne un élément (roue avant ou arrière ou pédalier), permettant l’entraînement du vélo.
- Le capteur de pédalage permet une sécurité de déclenchement du moteur qui n’est pas autorisé à se mettre en route si le pédalage n’a pas lieu (assurance d’avoir un pilote réactif).
- La console de commande permet l’interface entre l’utilisateur et tous les organes énoncés qui y sont reliés (moteur, batterie, capteurs, etc.).
- Le contrôleur coordonne toutes les informations (du moteur, de la batterie, de l’utilisateur, des capteurs, etc.) et assure leur transmission par le biais d’un faisceau.
Grâce à cette approche, les points importants d’un vélo à assistance électrique (VAE) n’ont plus de secrets. Que le vélo soit un vélo de route ou de ville, un VTT ou un VTC, ses accessoires peuvent varier, mais les éléments d’assistance électrique énoncés sont indispensables. Ils forment la base d’un VAE.
L’essai d’un vélo à assistance électrique et les points à contrôler
Le choix d’un vélo à assistance électrique (VAE) doit répondre à plusieurs éléments déterminés et déterminants. Bien évidemment, les éléments de prix, de bon état, etc. sont indissociables du bon choix. Mais ce choix doit être le fruit d’une analyse rigoureuse autant sur l’utilisation future du VAE par son propriétaire que sur les qualités mécaniques et électriques qu’il doit posséder.
L’essai d’un VAE sur le marché de l’occasion
En 2021, ce sont 660 000 VAE qui ont été vendus en France. La vente d’un tel nombre de vélos à assistance électrique sur une même année laisse présager des débouchés du marché de l’occasion. Acheter un VAE d’occasion, c’est en effet tentant et le prix est nécessairement en dessous du marché du VAE neuf.
Cependant, un tel marché reste l’affaire de connaisseurs avertis. Et même un connaisseur ne saura pas toujours comment se repérer au milieu de ce marché récent et ayant peu de recul encore à ce jour. Car il faut non seulement pouvoir juger de l’état visible du VAE envisagé (état des roues et des pneus, état de la chaîne et du pédalier, état du cadre, du système de freinage, etc.), mais également de tout ce qui n’est pas forcément visible (usure du moteur, niveau de capacité de charge de la batterie, autonomie réelle, etc.).
Quelques conseils pour un essai de VAE sur le marché de l’occasion :
- il faut essayer le vélo jusqu’à épuisement de la batterie pour s’assurer de son autonomie ;
- vérifiez le kilométrage et demandez la fréquence d’utilisation à l’ancien propriétaire (pour déterminer le nombre de cycles de recharge de la batterie). Pour ordre d’idée, en usage quasi quotidien, une batterie peut se recharger environ 300 à 500 cycles et durer de 3 à 5 ans. En usage occasionnel, la batterie peut aller jusqu’à environ 2000 cycles et durer de 8 à 9 ans ;
- faire un test des accessoires (alarme, connectivité de la console, feux, etc.) ;
- il faut demander le suivi d’entretien ;
- il faut penser à contrôler l’usure des dents des pignons, les microfissures du cadre, l’état des pneus (les craquelures profondes sont signes d’un pneu à changer) ;
- etc.
Il ne faut pas oublier qu’essayer un VAE d’occasion impose que l’acheteur définisse lui-même son propre besoin (autonomie, taille, poids, type de vélo, etc.). Par exemple, si l’utilisation future n’impose pas une grande distance, alors une grosse batterie (plus lourde) avec beaucoup d’autonomie n’est pas nécessairement un argument positif.
L’essai d’un vélo à assistance électrique neuf
Contrairement au marché de l’occasion, les prix des VAE neufs sont plus élevés. Mais l’achat est une tout autre expérience :
- un vendeur professionnel permet d’essayer toute une gamme de produits aux expériences différentes ;
- les sensations doivent être flagrantes (confort, sensation de sécurité, prise en main ludique et facile, etc.) ;
- le design est important, le VAE doit plaire, il doit être un objet plaisant et ludique ;
- l’aspect technique : quel est le planning d’entretien du VAE ? Le vendeur peut-il l’assurer ? Si oui, à quel tarif ? Il faut déterminer le prix d’utilisation et d’entretien au long terme ;
- etc.
Pour conclure, dans tous les cas (VAE d’occasion ou VAE neuf), il faut pouvoir essayer le vélo pour s’assurer de se sentir à l’aise avec sa conduite et son assistance électrique. Mais il ne faut pas oublier que choisir un vélo neuf, c'est choisir une sécurité à l’achat comme à l’utilisation, tout en se faisant conseiller par un professionnel pour être sûr de ne pas regretter son choix.
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