Quels sont les enjeux du VAE pour la transition écologique ?
La transition écologique est au cœur des défis mondiaux et concerne de nombreux secteurs d'activité. En France et partout ailleurs, c'est notamment le secteur du transport qui doit être transformé. Les mobilités urbaines sont alors concernées : les citadins sont incités à utiliser de nouvelles solutions de mobilité plus durables que la voiture à moteur thermique. Parmi ces solutions se trouvent les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), dont fait partie le vélo électrique, aussi appelé vélo à assistance électrique (VAE) ou eBike.
Vélo électrique et mobilité urbaine : quels intérêts ? Mis à part son côté très pratique et rapide pour des déplacements domicile-travail, l'eBike fait donc partie d'un plan de transition écologique global. Découvrez les intérêts du VAE dans cette démarche de transition écologique.
Qu'est-ce que la transition écologique ?
La transition écologique fait référence à un modèle économique et social idéal, qui permettrait de répondre aux enjeux environnementaux sur le long terme. Notre planète est en effet fortement menacée : épuisement des ressources, perte de la biodiversité, risques pour la santé, catastrophes naturelles, etc. Seule une transformation complète des modes de production et de consommation pourrait changer la donne. Plusieurs leviers doivent alors être exploités en ce sens, notamment les énergies renouvelables et les mobilités propres.
À l'échelle de la France, cet objectif de transition écologique s'est concrétisé par plusieurs dispositifs, notamment le plan France Relance introduit en 2021. Ce dernier devait permettre de relancer l'activité économique après la crise sanitaire, mais aussi d'investir pour « bâtir la France de 2030 ». Les mesures du plan France Relance sont notamment liées :
- à l'énergie, avec le développement d'énergies renouvelables, notamment de l'hydrogène décarboné ;
- aux transports, à travers le développement des mobilités urbaines et le renforcement d'aides financières pour l'achat de véhicules propres ;
- au logement, avec la rénovation énergétique des bâtiments ;
- à l'économie circulaire, à travers la lutte contre le plastique à usage unique et la meilleure gestion des déchets ;
- etc.
Le plan de relance vise donc en partie une transformation des mobilités urbaines, en valorisant les mobilités propres telles que le vélo électrique ou eBike.
VAE : une solution pour limiter l’utilisation des voitures en ville
La diminution de l'impact des transports sur l'environnement passe inévitablement par la limitation de l'usage de la voiture à moteur thermique, notamment en milieu urbain.
En effet, ce mode de transport est particulièrement polluant. Pour un trajet de 4 km en ville, la voiture à essence ou diesel émet près de 1 kg de CO₂. Au vu de la concentration d'habitants dans les villes, les déplacements domicile-travail en voiture sont alors démultipliés, tout comme les émissions de gaz à effet de serre qui en découlent.
Pour progresser dans l'objectif de transition écologique, les politiques ont été durcies, notamment avec le renforcement du malus lié aux émissions de CO₂ des véhicules et la prolongation du dispositif d'aide à l’acquisition de véhicules propres. De plus, la vente de véhicules neufs à moteur thermique devrait être interdite à partir de 2035 en France et dans les autres pays de l'Union européenne.
Les citadins sont alors invités à se tourner vers de nouveaux modes de transport moins polluants. Il peut s'agir des transports en commun, des voitures électriques, des mobilités douces comme la marche, le vélo, le skate, le roller, mais aussi des engins de déplacement personnel motorisés à l'image du vélo à assistance électrique.
Le recours à l'eBike pour diminuer la pollution urbaine
La transformation de la mobilité urbaine est essentielle à la poursuite d'un objectif de transition écologique, notamment dans les zones les plus denses, sujettes à de nombreux déplacements domicile-travail. Ces évolutions peuvent toucher aux transports en commun, en desservant un maximum de zones, mais aussi aux transports individuels, en offrant une meilleure accessibilité de la ville aux utilisateurs d'EDPM par exemple.
Le choix du vélo électrique permet d'avancer dans cette démarche de réduction de l'empreinte carbone des transports au sein des villes, mais aussi de l'amélioration de la santé des habitants des villes. En effet, les VAE n'émettent pas de CO₂ en circulation et ne consomment que très peu d'énergie lors de la recharge. Il faut toutefois considérer le modèle de VAE choisi et la fréquence d'usage de l'engin (occasionnel ou quotidien).
En plus de la réduction des émissions de carbone, l'utilisation du vélo plutôt que de la voiture contribue à réduire la pollution sonore en ville. La diminution des nuisances sonores permet d'offrir un environnement plus calme aux citadins, ce qui peut améliorer considérablement leur qualité de vie.
Des politiques de mobilité urbaine qui valorisent le VAE
Les citadins ne peuvent pas relever le défi de transformation de la mobilité urbaine sans le soutien des autorités. L'État, les collectivités territoriales et les autres acteurs publics et privés doivent collaborer pour repenser les politiques de mobilité urbaine et les infrastructures. Plus que de promouvoir l'utilisation de mobilités plus durables comme l'eBike, il s'agit surtout d'accompagner leur développement dans les villes.
Amélioration de l'accessibilité et de la sécurité des cyclistes
Les grandes villes ont été sujettes à de nombreux aménagements de la voirie pour améliorer l'accessibilité et la sécurité des cyclistes. La transformation des aménagements cyclables doit continuer d'être une priorité dans les villes de France et d'ailleurs. Il peut s'agir de pistes cyclables séparées, de zones à faible vitesse, de feux de signalisation ou encore d'espaces de stationnement réservés aux vélos.
La sécurité des cyclistes n'est pas uniquement garantie par la qualité des aménagements urbains : les utilisateurs de vélos électriques doivent respecter le Code de la route au même titre que tous les autres usagers de véhicules deux-roues.
Accès à des dispositifs de soutien financier
Enfin, l'utilisation de mobilités douces comme l'eBike est valorisée par les différents acteurs de la mobilité urbaine par le biais d'aides financières. Ces dispositifs sont censés inciter de plus en plus de citadins à investir dans un VAE, un engin dont le prix d'achat peut vite grimper en se tournant vers un modèle et un constructeur qualitatifs.
Les aides financières peuvent être octroyées pour l'achat d'un VAE, mais aussi pour les déplacements domicile-travail des citadins. On retrouve alors le bonus écologique pour l'achat d'un eBike, un dispositif regroupant plusieurs aides :
- le bonus vélo : une aide de 300 € ou 400 € fournie par l'État ;
- la prime à la conversion : d'abord prévue pour l'achat d'un véhicule, elle est élargie aux VAE depuis juillet 2021. Le montant de la prime représente 40 % du prix d'acquisition de l'eBike (1 500 € maximum) ;
- les aides territoriales : ces aides financières locales sont définies par chaque collectivité territoriale.
Enfin, les frais liés aux déplacements domicile-travail peuvent être pris en charge par les employeurs du secteur privé comme public. Il s'agit du forfait mobilités durables (FMD). Cette indemnité exonérée de cotisations peut être attribuée aux citadins salariés ayant opté pour une mobilité propre comme le vélo à assistance électrique.
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