Le lien entre hyperconnectivité et smart bike

Ces dernières années ont vu apparaître l'émergence des moyens de transports alternatifs électriques. Entre autres, EDPM et skateboards, le vélo électrique a connu l'ascension la plus fulgurante de tous. Avec une grande partie de la population sachant faire du vélo, ce moyen de transport ne nécessite pas d'agilité particulière et se veut accessible à tous. Il ne nécessite pas non plus une condition physique de sportif pour l'utiliser, même dans les côtes, grâce à l'assistance électrique dont il est doté, ce qui réduit considérablement les efforts à fournir. L'explosion du marché des vélos électriques entraîne une diversification de ces derniers. L'apparition des VTT électriques destinés aux randonnées est rapidement devenue populaire en période de vacances, mais la variante la plus en vogue est sans doute le smart bike ou vélo électrique connecté.

En plus du confort d'un vélo électrique classique, le smart bike possède de nombreux atouts supplémentaires en étant connecté à l'utilisateur via un téléphone portable ou une montre connectée. Si ces ajouts représentent un surcroît de confort et de sécurité la question se pose alors : y-a-t-il des inconvénients au vélo électrique connecté ?

Smart bike : une dépendance à la connectivité-1

L'apparition et l'utilisation des smart bikes

Les smart bikes sont apparus peu après l'explosion de l'utilisation des vélos électriques et des Engins de Déplacement Personnel Motorisés (EDPM). Ces moyens de transports s'inscrivent dans un contexte de forte mobilité urbaine qui représente un challenge grandissant pour les villes de France. Le but de ces smart cities est de rassembler des informations sur leur environnement économique et écologique afin de prendre les décisions les plus adaptées possibles. L'un des enjeux grandissants est la mobilité urbaine. En effet, les villes ont cherché à désengorger leurs voies de circulation afin d'éviter les embouteillages qui occasionnent une perte de temps et une perte d'argent tout en ayant un fort impact écologique. Étant accessibles à quiconque sachant pédaler, les vélos électriques ont été un succès immédiat et grandissant, si bien que des améliorations lui ont été apportées. Un smart bike possède la même structure qu'un vélo traditionnel : un guidon, 2 roues, un système de pédalage et de freinage, mais également une batterie et un moteur électrique, ce qui augmente légèrement son poids. Certains possèdent même une plateforme permettant d'effectuer des transports de biens.

Le smart bike, ou vélo électrique connecté, fonctionne donc sur le même principe que le vélo électrique : un moteur électrique peu puissant permettant une accélération jusqu'à 25 kilomètres par heure. Il est possible de franchir cette limite de vitesse, mais cela doit être fait sans l'assistance du moteur sous peine de transgresser les lois en vigueur en France. Ce qui le distingue d'un vélo électrique, ce sont les équipements additionnels dont il dispose. Les smart bikes comportent diverses améliorations les démarquant du lot en termes de confort et sécurité. Certains possèdent des feux de signalisation pour les trajets en pleine nuit et des clignotants pour signaler les changements de direction sans avoir à lâcher le guidon. Ce qui le démarque du lot, c'est l'électronique embarquée qui permet de se connecter aux appareils de leurs utilisateurs leur donnant accès à un GPS pour se repérer lors de trajets ou faire office d'antivol leur offrant une capacité de mobilité accrue sans augmenter leur poids. En plus de ces possibilités, le smart bike permet d'accéder à toutes les fonctions d'un téléphone par Bluetooth comme si l'utilisateur était chez soi ou dans sa voiture. Malgré cette profusion de technologie, les smart bikes sont aussi résistants que les vélos traditionnels.

La place de la connectivité dans la vie quotidienne

La connectivité occupe une place importante dans la vie de la majeure partie des citoyens français. Les exigences de réactivité des mondes professionnels et personnels obligent la plupart à rester connecté à l'immense toile d'araignée qu'est internet. S'étant d'abord massivement matérialisée sous l'aspect des smartphones et autres iPhone, la connectivité prend une place croissante dans la vie quotidienne. De plus en plus de biens ne nécessitant pas d'être connecté pour remplir leurs fonctions d'origine se retrouvent modifiés afin de permettre cette connectivité. Ce besoin est plébiscité afin de gagner en confort, en sécurité, mais surtout de gagner du temps.

Les voitures, à l'origine un moyen de transport d'un point A vers un point B, sont devenus le moyen pour certains de finir un projet professionnel inachevé pour gagner du temps personnel, ou encore d'appeler un proche ou de réaliser un entretien en conduisant. D'autres objets comme les équipements de sport et les montres sont à présent connectés afin d'avoir accès à des données inaccessibles auparavant. C'est à présent le cas des vélos, qui permettent également d'avoir accès à ses propres données en ligne, s'encrant ainsi dans l'ère moderne. Il est maintenant possible de faire avec un vélo presque tout ce que l'on peut faire avec une voiture : se déplacer, écouter de la musique, utiliser un GPS, passer des appels en conduisant. Tout cela est rendu possible par l'expansion de la connectivité à tous les appareils utilisés par les utilisateurs. Le kit main libre qui s'est développé dans les voitures fait sa transition vers le monde du vélo électrique avec les casques de vélo connectés. Les usagers ont accès à un monde connecté tout en conduisant, ce qui, bien qu'avantageux la majeure partie du temps, peut conduire à des accidents.

Smart bike : une dépendance à la connectivité-2

Faut-il encourager le développement d'engins connectés 

Peut-on donc parler d'hyperconnectivité ou de dépendance à la connectivité quant aux smart bikes ? La possibilité d'être connecté à un vélo lors de l'utilisation apporte de gros avantages en termes de sécurité. De plus, bénéficier d'un GPS intégré au vélo permet de ne pas avoir à tenir son téléphone d'une main ou de ne pas faire d'arrêts inopinés pour se repérer. Ces éléments contribuent à faire du smart bike un moyen de transport plus sécurisé que ses confrères dits classiques. D'un autre côté, la sécurité et le confort apportés par la connectivité du smart bike ouvre les vélos à un public beaucoup plus large que celui de l'époque où seuls les vélos non motorisés existaient. Bien que cela participe à la démocratisation de l'activité, cela attire également un public moins soucieux des règles de sécurité et moins à l'aise avec de tels engins.

Avec l'usage des kits main libres et des casques Bluetooth pour téléphoner ou écouter de la musique qui permettent, en apparence, une sécurité accrue, les accidents peuvent facilement survenir, car les usagers peuvent facilement se laisser distraire. De plus, la sécurité presque automatique que permet la connectivité peut diminuer l'implication du conducteur dans son trajet en l'incitant à se déconcentrer. La connectivité présente de forts atouts ainsi que certains points faibles qu'il est important de prendre en compte lorsqu'il est question d'utiliser des objets pouvant influer directement sur la sécurité de tous : celle de l'utilisateur tout comme celles des autres usagers de la route.

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