Quelle solution de mobilité urbaine préférer selon son budget ?

En ville et en périphérie, les transports individuels et collectifs font partie intégrante du paysage urbain. Les services sont pluriels et donc les tarifs, divers.

En France, la durée moyenne d’un trajet domicile-lieu d’exercice est de 35 minutes. S’ajoutent à cette distance quotidienne, les déplacements liés aux courses alimentaires, aux rendez-vous administratifs, aux loisirs et aux besoins médicaux. En outre, le temps consacré aux déplacements est conséquent et mérite réflexion. Afin de répondre à la nécessité de se mouvoir rapidement et facilement, de nombreux Français privilégient les trajets en voiture. Toutefois, celle-ci représente un réel coût (assurance, carburant, parking, etc.). En matière de mobilité urbaine, les Franciliens sont les plus insatisfaits. Régulièrement confrontés à des axes routiers congestionnés, des transports saturés et une durée de trajet supérieure à 2 h par jour, ces derniers sont soumis au stress et à l’irritabilité.

Face à la recrudescence des besoins en matière de déplacement et la baisse du pouvoir d’achatles solutions de mobilité urbaine se diversifient. Découvrez quelle solution de mobilité privilégier selon votre budget.

Solutions de mobilité urbaine : que choisir selon son budget ?-1

Mobilité urbaine : un budget important

À l’échelle nationale, les Français sont majoritairement satisfaits du temps consacré à leurs multiples déplacements. En revanche, il en est tout autre lorsqu’il est question des dépenses liées à ces derniers.

Après analyse des différents usages, une nette partie de la population favorise la mobilité multimodale. Seul un faible pourcentage des Français n’en utilise qu’un. En moyenne, l’enveloppe de dépenses destinées aux déplacements s’élève à 200 € par individu. À savoir que la voiture demeure le mode de transport le plus coûteux.

En moyenne, le coût des transports en commun en zone urbaine s’élève à 40 € par mois. Ces données représentent un coût individuel. Les foyers composés de plusieurs personnes utilisant les transports urbains sont par conséquent confrontés à des frais, deux, trois, voire quatre fois plus élevés. Des dépenses qui, pour de nombreux foyers, sont difficiles à honorer.

Les personnes les plus modestes s’installent naturellement en périphérie des grandes villes afin de profiter d’offres immobilières attractives. Cependant, posséder une voiture pour compléter l’offre de mobilité urbaine devient une nécessité, mais représente un coût certain. Alors qu’en 2020, peu de Français qualifiaient les frais liés aux transports comme peu importants, aujourd’hui 55 % de la population exprime son mécontentement.

La mobilité urbaine moderne a trois objectifs :

Ainsi, plusieurs solutions de mobilité s’offrent aux citadins.

Soulager les dépenses liées aux transports

L’individu est au cœur des projets de mobilité urbaine. Et pour cause, les enjeux de cette dernière sont certes de tendre vers des infrastructures et des modes de transports durables, mais également de faire face aux besoins sociaux et économiques.

Pour ce faire, les objectifs sont les suivants :

  • diminuer les coûts liés aux déplacements entre le lieu de vie et le lieu de travail ;
  • renforcer l’offre de transport afin que les usagers gagnent en qualité de vie (confort, gain de temps, etc.).

Les employeurs ont pour obligation de prendre à charge 50 % des abonnements de transport des salariés. Cette pratique soulage le personnel financièrement et participe de surcroît à limiter l’usage de la voiture individuelle.

Les entreprises sont encouragées de surcroît à mettre en place des dispositifs qui incitent leurs salariés à favoriser les moyens de déplacement de mobilité douce. À ce titre, les employeurs sont invités à prendre en charge les frais de transport alternatifs (vélo, trottinette, etc.). Mettre à la disposition du personnel un local ou une aire de stationnement où déposer vélo et trottinette en toute sécurité permet également aux salariés d’adopter des modes de locomotion doux et peu coûteux. Enfin, instaurer une certaine flexibilité des horaires permet à chacun de privilégier les transports en commun sans craindre les retards et la saturation de ces derniers.

Solutions de mobilité urbaine : que choisir selon son budget ?-2

Des moyens de déplacement peu onéreux

La marche

Souvent oubliée, la marche n’en demeure pas moins un moyen de locomotion naturel. Gratuite, elle permet d’entretenir une bonne condition physique. Toutefois, la marche est limitée aux courts trajets. Nombreux sont celles et ceux qui oublient de privilégier la marche pour se rendre dans des commerces de proximité.

Le roller

Idéal pour les petites et les moyennes distances, le roller se pratique sur les trottoirs et les pistes cyclables en toute sécurité. Cependant, se déplacer en roller requiert quelques compétences en la matière. Une paire de rollers de qualité et son lot d’accessoires de protection coûtent en moyenne 100 €. Un investissement faible, pour un mode de transport rapide, économique et écologique.

Le vélo

Un mode de transport à la fois écologique, individuel, peu onéreux et dynamique, qui séduit de plus en plus de Français. Engin personnel ou véhicule en libre-service, les vélos, électriques, ou non, font partie intégrante du paysage urbain.

Ce mode de déplacement, en même temps vert et économique, présente un avantage certain lorsque les axes routiers sont embouteillés. La multiplicité des pistes cyclables présentes en zone urbaine facilite les déplacements à vélo. Ces derniers se veulent qui plus est, souvent plus rapides qu’un trajet en bus, en scooter ou en voiture. De plus, ces pistes réservées aux vélos, aux trottinettes électriques, au roller, ou encore aux gyroroues garantissent la sécurité des usagers.

Afin d’encourager les à privilégier les moyens de transport dits de mobilité douce, l’État verse une aide financière de 300 € à 2 000 € pour tout achat d’un vélo électrique. Toutefois, acquérir un vélo classique, neuf ou de seconde main, est synonyme d’achat abordable et durable.

Enfin, le déploiement de flottes de vélos, de trottinettes en libre-service et d’aires de stationnement incite la population à privilégier les formes de mobilité économique et responsable.

Pour conclure, la voiture à combustion représente aujourd’hui un moyen de déplacement coûteux et néfaste pour l’environnement. Lorsque la distance le permet, privilégier la mobilité douce offre la possibilité de réaliser de vives économies. Le cas contraire, profiter de la prise en charge des frais de transport par les entreprises, permet de se déplacer à faible coût. En ville, les solutions de mobilité, douce ou collective, sont omniprésentes. L’enjeu actuel est de proposer une offre adaptée aux besoins des citadins sur les plans économique, environnemental et social.

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