Les conseils pour une utilisation optimale d’un vélo électrique

Ce guide complet du vélo électrique a pour rôle de permettre de prendre la mesure de l’ensemble des choix possibles lors d’une acquisition de vélo électrique selon le profil de chaque utilisateur. Les vélos à assistance électrique (VAE) offrent un large éventail d’utilisation grâce à leur moteur électrique. Leur vitesse, leur puissance, leur autonomie, leur couple, etc. sont autant de paramètres revus à la hausse. Ils permettent donc de développer les pratiques déjà mises en place ou d’en créer de nouvelles.

Bien que le VAE soit légitimement considéré comme un vélo avec des capacités au-dessus de la moyenne, il n’en reste pas moins que savoir bien utiliser un vélo à assistance électrique dépend de la justesse des choix adoptés lors de son acquisition comme lors de son utilisation.

Nous allons découvrir ensemble ce qu’est un vélo à assistance électrique afin de bien le définir dans son fonctionnement comme dans sa réglementation. Parce que bien utiliser un VAE, c’est aussi savoir bien le choisir en fonction du programme recherché. Il est donc important de réfléchir à comment le vélo sera utilisé et avec qui pour lui assurer un fonctionnement cohérent.

Ensuite, comme tout objet, l’entretien du vélo ainsi que de ses appendices (batterie, moteur, freins, transmission, etc.) est gage d’une utilisation sereine et prolongée. La sécurité de l’utilisateur est également un élément indissociable d’une bonne utilisation.

Comment bien utiliser un vélo électrique ?-1

Le fonctionnement d’un vélo à assistance électrique

Le vélo à assistance électrique (VAE) est défini comme un vélo par le Code de la route, article R311-1. C’est donc un cycle à pédalage assisté. Cette classification lui permet d’être considéré comme un vélo ordinaire malgré la présence de son système d’assistance électrique. Ainsi, un VAE :

  • doit utiliser les pistes cyclables en ville ;
  • n’a pas besoin d’être immatriculé ;
  • requiert une couverture d’assurance responsabilité civile seule ;
  • ne peut dépasser 250 w de puissance électrique ;
  • coupe son assistance au-delà de 25 km/h ;

Attention à ne pas confondre un vélo à assistance électrique d’avec un vélo électrique de type speedbike. Le speedbike, bien que ressemblant à un VAE, possède un système d’assistance différent et affiche des performances autres à un VAE qui lui confèrent un statut de cyclomoteur aux yeux de la loi, ainsi :

  • il ne peut pas utiliser les pistes cyclables ;
  • l’immatriculation ainsi qu’une assurance dédiée sont obligatoires ;
  • la puissance électrique est limitée à 500 w et la vitesse peut atteindre 45 km/h ;
  • le port d’un ou de plusieurs casques (si passager) est obligatoire ;
  • etc.

Ainsi, le législateur a différencié ces deux véhicules par leur puissance, leur vitesse, etc. La prise en compte de leurs impacts respectifs en termes de sécurité est également un facteur qui justifie de pouvoir les différencier pour permettre une meilleure utilisation de chacun d’entre eux.

Bien utiliser le vélo à assistance électrique commence par le bon choix

Savoir faire le bon choix de VAE est déjà un gage de bonne utilisation future. L’achat d’un VAE doit découler d’une logique qui permet de répondre aux problématiques soulevées par le futur utilisateur. Les bonnes questions et les bons réflexes sont à adopter dès la phase de sélection du VAE qui sera amené à partager de nombreux kilomètres.

Utiliser un VAE en fonction du besoin

Selon l’utilisation prévue pour le vélo à assistance électrique, il faudra orienter le choix sur les modèles qui répondent aux exigences liées. Par exemple, une pratique sportive en terrain difficile de type VTT nécessitera peut-être d’imaginer l’acquisition d’un VTTAE (vélo tout terrain à assistance électrique) afin d’augmenter le rayon de la pratique de ce sport.

A contrario, un VAE destiné aux trajets quotidiens pour se rendre au travail ou toute autre destination, mais en n’utilisant que de la route ou circulant en centre-ville, sera plus de type urbain (moins de poids, pneus plus fins, guidon et cadre mieux adaptés, etc.)

L’assistance électrique sera également paramétrée au besoin de roulage selon la distance, la fréquence, etc. Ainsi, le moteur, la batterie, l’autonomie et la puissance seront calibrés en fonction.

Utiliser un VAE en fonction du profil

Le profil du cycliste détermine également la bonne utilisation qui sera faite du VAE. Par exemple, il est important de choisir un VAE selon les caractéristiques physiques du cycliste : taille, poids, etc. Cela permet d’éviter des problèmes de santé au niveau du dos, des genoux, etc. Certains vélos à assistance électrique (type cargo) peuvent également permettre le déplacement d’une personne souffrant d’un handicap ou encore accompagner les professionnels dans certaines tâches (artisan en centre-ville qui rend visite à ses clients, livraison en VAE cargo, etc.).

Il faut donc être très attentif au choix des vélos électriques avant achat si l’on souhaite optimiser l’utilisation future. Savoir comment débuter avec un vélo électrique impose donc de réfléchir avant son achat.

L’utilisation commence dès le premier essai

Essayer un VAE avant son achat est un réflexe qu’il faut impérativement avoir. Que le VAE soit neuf ou d’occasion, la première sensation est très importante, car elle va déterminer la complémentarité du cycliste avec le vélo. Rapidement, le cycliste doit se sentir à l’aise et en sécurité.

Le vélo doit réagir avec douceur au niveau de son assistance électrique et ne jamais donner la sensation au cycliste qu’il perd le contrôle. La position doit être confortable même sur du long terme. Idéalement, un test sur l’ensemble d’une charge de batterie est conseillé pour s’assurer de l’autonomie et de la puissance délivrée.  Bien évidemment, il faudra savoir adapter sa conduite pour préserver son vélo électrique.

L’utilisation des différents modes d’assistance électrique

Utiliser un VAE revient à combiner les capacités d’un vélo classique (pédalier qui entraîne la roue arrière grâce à la chaîne et aux pignons) à celles d’une assistance électrique (moteur qui entraîne la chaîne ou une roue grâce à l’énergie fournie par la batterie). Cette assistance est fournie par un ensemble de composants qui assurent une simplicité d’utilisation pour le cycliste (moteur, batterie, capteurs, console, contrôleur et faisceau).

Ces éléments peuvent fournir une assistance dynamique et à géométrie variable selon les besoins du cycliste, mais également selon ses préférences.

Calibrer l’utilisation selon les besoins

Généralement, un VAE va pouvoir déclencher son assistance automatiquement dès que la vitesse se situe entre 6 km/h et 25 km/h. Ainsi, dans les pentes assez raides ou si le cycliste est fatigué même sur du plat, l’assistance assure le relais et permet le déplacement du vélo à elle seule. Charge au cycliste de continuer à pédaler pour informer l’assistance qu’il y a bien un pilote au guidon (principe de sécurité).

Calibrer l’utilisation selon les préférences

C’est tout l’intérêt d’une assistance électrique. Il existe plusieurs modes d’assistance selon les modèles. Outre le mode sans assistance (également possible), on peut en décompter généralement trois autres :

  • un mode d’assistance légère (par exemple jusqu’à 15 km/h uniquement) ;
  • un mode d’assistance optimale (jusqu’à 25 km/h dès le premier coup de pédale) ;
  • un mode d’assistance intelligent grâce aux différents capteurs (capteur de pédalage, capteur de vitesse, capteur de déclivité, capteur de couple, etc.), le vélo est alors capable de déterminer de lui-même la puissance à délivrer pour apporter le maintien de vitesse, l’accélération, etc., tout en préservant le confort du cycliste. Ce mode est présent sur tous les modèles haut de gamme et change l’expérience de conduite d’un VAE.

Selon l’ensemble des paramètres vus ci-dessus, la bonne utilisation du bon mode permet d’utiliser son VAE dans des conditions optimales. Afin de bénéficier de toutes les performances de son VAE, il est important de bien penser à le recharger afin que la batterie soit opérante. Savoir où recharger son vélo électrique est alors une donnée qu’il faut savoir intégrer pour bénéficier de toutes les performances d’un VAE.

Comment bien utiliser un vélo électrique ?-2

Utiliser son VAE en sécurité

La sécurité est la condition sine qua non à la bonne utilisation d’un VAE, quel que soit le modèle de vélo, le type de route ou le cycliste concerné. Il faut rappeler que la sécurité regroupe autant les usagers de la route (auxquels appartient le cycliste) que celle du vélo.

La sécurité des usagers

Les vitesses des VAE peuvent parfois dépasser les 25 km/h même lorsque l’assistance est coupée (par exemple avec l’élan dans les fortes descentes). Pour rappel, un cycliste de 80 kg sur un vélo de 20 kg et roulant à 25 km/h représente une énergie cinétique de 245 kg de force par mètre ! Il faut donc réaliser ce que cela représente :

  • en termes d’impact en cas d’accident avec un autre usager de la route (qui lui aussi possède une inertie sauf à être à l’arrêt) ;
  • en termes de système de freins pour conversion de l’inertie en énergie calorifique par frottement des patins ou des disques ;
  • en termes d’absorption du choc pour le corps du cycliste qui doit subir une grave décélération en cas de chute.

La sécurité du cycliste et des autres usagers est indispensable à une bonne utilisation d’un VAE. Pour ce faire, il est capital de respecter quelques règles simples permettant d’optimiser la sécurité de tous.

  1. Le port des EPI (équipements de protection individuelle) est obligatoire pour certains EPI et recommandé pour d’autres. Il ne faut pas hésiter à se protéger parfois même au-delà des obligations, car chaque cycliste a ses habitudes, son parcours, ses propres risques à identifier, etc. Il lui appartient de savoir anticiper pour sa sécurité et celle des autres.
  2. Apprendre comment utiliser son VAE l’hiver pour rouler en sécurité fait partie des bons conseils lorsque par exemple une utilisation de nuit peut intervenir ou sur une route glissante à cause de la pluie. Attention, lorsque la route est verglacée, l’utilisation d’un deux roues est très dangereuse et fortement déconseillée.
  3. Ne pas hésiter à se déplacer en groupe lorsque cela est possible en respectant les infrastructures et règles de conduite.

Le vélo à assistance électrique permet de profiter d’avantages exceptionnels en termes d’autonomie, de puissance, de souplesse et de bénéfices écologiques. Mais aucune utilisation ne peut être vertueuse si elle ne pose pas la sécurité du cycliste en priorité ainsi que celle des autres usagers. Au minimum, une assurance de type responsabilité civile est obligatoire pour l’usage d’un VAE.

La sécurité du vélo

Un vélo à assistance électrique peut coûter quelques centaines à quelques milliers d’euros. Il est donc logique que pour une bonne utilisation, le cycliste ne soit pas inquiété sur l’assurance qu’il a de pouvoir conserver son moyen de transport ou son vélo de sport en bon état sur un long terme.

Pour ce faire, il doit choisir une assurance vélo pour son vélo électrique. Cette assurance est nécessaire dès lors que le vélo doit être assuré par lui-même, car la responsabilité civile ne couvre pas le vélo, mais uniquement les dommages causés aux tiers. Une telle assurance permet donc de protéger un vélo électrique contre le vol, mais aussi parfois contre des pannes ou autres dysfonctionnements. Rappelons toutefois qu’un vélo neuf bénéficie d’une période de garantie et que certains constructeurs proposent de remplacer le VAE en cas de vol (selon conditions).

Les conseils qui permettent la bonne utilisation

Au-delà de l’ensemble des conseils d’utilisation vus ci-dessus, il reste tout un ensemble de règles de bonne conduite que peut observer un utilisateur de VAE afin de maximiser son plaisir de rouler :

  • penser à bien recharger les batteries et à les stocker dans un endroit sec et tempéré en cas de non-utilisation prolongée ;
  • ne pas laisser le vélo sous la pluie et le nettoyer régulièrement après utilisation ;
  • penser à effectuer le planning d’entretien préconisé par le fabricant dans un atelier agréé ;
  • vérifier régulièrement la pression des pneus, l’efficacité du freinage, la lubrification de la chaîne, etc. ;
  • explorer les capacités de connectivité et d’interface utilisateur des smart bike (vélos connectés) ;
  • toujours s’assurer que ses EPI soient conformes et valides en vérifiant les dates ;
  • ne jamais imposer une priorité (même lorsque l’on est prioritaire) pour des raisons de sécurité évidente ;
  • toujours respecter les autres usagers comme on souhaite être respecté soi-même ;
  • etc.

Cette liste est non exhaustive. Les règles de bonne conduite répondent souvent à la logique et au principe de sécurité.

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